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mon engagement

Naître enchantés
Magali DIeux
Presse et médias
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Magali Dieux

engagée pour des bébés sereins avant,
pendant et après leur naissance

Je suis convaincue que la poésie lors de l’accouchement est une solution de santé publique pour nos enfants d’aujourd’hui, les adultes de demain. Cette poésie se prépare pendant la grossesse et s’inscrit durablement lors de l’accouchement. On parle alors d’émerveillement et de moments de grâce. Ici, le témoignage filmé qui a suscité l’engouement de milliers de femmes du monde entier.

Je viens du sport, des arts et des sciences comportementales et cognitives, affectives et sociales. Je suis également formée à l’hypnose et aux thérapies systémiques. Grâce à ma longue expérience de comédienne et de metteur en scène dans une première vie et de l’accouchement de mon premier enfant dans une voiture, j’ai créée ma propre méthode pour enfanter dans la joie. Convaincue que la réussite de l’après accouchement (post partum) dépend pour beaucoup de la réussite de l’accouchement en lui-même, ma méthode utilise un ensemble de techniques sur mesure qui développent et maintiennent le lien entre la mère, son partenaire, les équipes médicales et l’enfant, quelles que soient les conditions de l’accouchement. L’ensemble des outils est regroupé sous l’appellation – EVA – Expression Vocale Ajustée – et peut s’appliquer avant, pendant et après l’accouchement.

En 2019, j’ai été à l’initiative du Diplôme Inter Université “Accompagner de la procréation à la naissance de l’enfant jusqu’à 2 ans” et je continue de transmettre aux sages-femmes libérales et/ou en structure la préparation à la naissance et à la parentalité “Naître enchantés par l’Expression Vocale Ajustée”.

En 2021, les accompagnements Naître enchantés ont été salués et labellisés par la commission des 1000 Premiers Jours.

Enfin, est-ce parce que je me suis développée dans le ventre d’une mère qui ne voulait pas de l’enfant qu’elle portait ? Est-ce parce que depuis toute petite, j’ai du mal à voir des pères hors sujet ?  Est-ce parce que l’enfance est pour moi la période sacrée de l’innocence qu’il est criminel de malmener ? Toujours est-il que j’accompagne aussi, depuis maintenant vingt ans, les parents au-delà de la naissance de l’enfant, avec une approche coaching orienté solutions. pour des relations familiales intenses et denses à la fois, au bénéfice de l’émerveillement, le ravissement, la joie, la tendresse des petits… et surtout des grands.  

Marius, le paradis puis l’enfer

C’est à bord du fourgon d’un ami décorateur coincé dans le périphérique parisien, qu’a lieu mon premier accouchement. La fille de mon compagnon, âgée de six ans, nous accomoagne. J’ai peur de la traumatiser avec mes cris. Alors j’improvise des sons, dans un large sourire que je veux rassurant et je découvre, médusée, que la naissance dans la joie peut être une réalité. On m’a menti. Point de souffrance. De l’intensité, oui ! Mais point de souffrance. Qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai accompagné la douleur, oublié le temps et apprivoisé l’angoisse. Et mon bébé a glissé. Mon périnée ? Intact. Et pourtant, avec mon passé de sportive, on m’avait prédit une épisiotomie. Cette expérience extraordinaire est vite classée Tu as eu de la chance ! Oui, sans doute, j’ai eu de la chance. Il n’empêche que j’ai enfanté seule avec mon compagnon, sans souffrance et que je me suis sentie la reine du monde.

Marius est parti, aussi légèrement qu’il était venu. A l’âge de trois mois, mon fils ne se réveille pas. Je cherche à qui donner ces tonnes de lait et d’amour maternel qui se heurtent au vide silencieux de mon inutilité. Nous sommes en 2001. J’apprends que des enfants abandonnés, porteurs du sida, sont délaissés par les infirmières dans les hôpitaux. Je demande l’autorisation de pouvoir prendre dans mes bras ces nourrissons quelques heures tous les jours. Je n’aurai jamais de réponse. Seul mon médecin traitant comprend mon errance et le côté réparateur, sain, de ma démarche. Sa colère contre l’incompréhension extérieure m’apaise. Ma sage-femme trouve une maman qui veut bien me «prêter» son bébé pour que je le tienne dans mes bras de temps en temps. C’est très gentil, je suis très touchée mais mon besoin est de me sentir utile pour un bébé et pas l’inverse. Je cherche une raison à la mort de mon fils. Une raison qui ait du sens pour moi. Je suis encore très-très loin de me douter que non seulement Marius va changer ma vie du tout au tout mais surtout enthousiasmer des centaines de parents.

Angèle, l’unité corps-esprit

A cinq mois de grossesse, Angèle n’est pas viable. Je suis anéantie. Avec Marius décédé quelques mois plus tôt de la mort subite du nourrisson, je me sens maudite, condamnée. A l’hôpital, on me fait avaler une première pilule pour stopper la grossesse, sensation très forte d’avaler de la cigüe. Au bout de trois jours, cette enfant qui devait s’éteindre remue toujours. J’ai beau lui expliquer qu’il vaut mieux pour elle qu’elle retourne d’où elle vient, elle résiste. Epuisée nerveusement, je demande à son père de lui parler. Est-ce cela qu’elle attendait ? Que j’attendais ? Toujours est-il que je la sens qui se calme et se laisse envahir par la torpeur qui la fait basculer de l’autre côté.

Pour ne pas sombrer dans le désespoir, lors de l’accouchement, je décide d’en faire une expérience unique : tester ce que j’ai mis en place pour l’enfantement de Marius sur ce petit corps inerte. Toute la nuit, j’affine ma perception, je vérifie l’impact de certaines vibrations, de la respiration ventrale, du rôle du mental sur la poussée et l’expulsion. Une seule idée m’envahit : accompagner, rassurer, inviter l’enfant au passage du col, au passage de la vie au néant. Une partie de moi sait bien que l’enfant dans mon ventre ne m’entend plus, mais peu importe. Moi, j’entends encore. Mon cerveau entend encore. Au travers de cette enfant, c’est moi que j’accompagne, rassure, invite à accepter l’inacceptable. Je ne suis pas, comme avec Marius, la reine du monde. Mais je suis la reine de mon histoire. J’ai du chagrin mais je suis paisible. Je fais ce que j’ai à faire. J’accompagne ce petit être quelque part. Même si ce quelque part n’a pas été le lieu tant attendu. Je sais que je ne tomberai pas en dépression. Je laisse mon corps se vider de larmes. Je suis vigilante à ne pas m’y complaire. Je guette autour et devant moi les plus petits appels souriants de la vie. Ouvrir. Ouvrir des portes. Pour ne pas mourir à mon tour. Ce qui est sûr, c’est qu’Angèle m’a donné la plus belle leçon de parentalité : accompagner l’enfant avec tout notre amour, quel que soit le chemin. Cette leçon, je l’applique aujourd’hui avec mes trois adolescentes et je vis avec elles une magnifique complicité au quotidien.

Ce que m’ont appris mes enfants

GABY :
SUIVRE SON CORPS

Quand l’intelligence du corps mène le jeu

Lorsque l’accouchement commence à devenir intense, la sage-femme derrière moi, voulant me soutenir, m’invite à chanter des berceuses avec elle. Je sens alors un arrêt très net de tout mon corps. Ce n’est pas un rejet. Une certitude.

La certitude que ce n’est pas cette musique-là, à ce moment-là, dont mon corps a besoin. Surtout ne pas lutter. Accepter l’ingérence pour retrouver au plus vite la communication entre mon corps et moi. Lancer des sons au hasard, comme des bouteilles à la mer. Eurêka !

Tout en continuant d’être l’écho sonore de mes sensations intérieures, j’observe encore l’impact des voyelles, des différentes fréquences harmoniques, l’impact de mon mental sur le corps, de mon corps sur le mental.

ZOE : SE CONSTRUIRE UN ENVIRONNEMENT SÉCURISANT

Quand la joie ouvre à la sérénité

Je me sens prête à mettre au monde en conscience et à la maison. À l’époque, l’accouchement à la maison est encore possible sans mettre en danger la sage-femme qui travaille sans assurance, avec la beauté sonore de l’ouverture physique et psychique comme unique chimie. Je souhaite aussi en faire un témoignage filmé. Mis en ligne, ce témoignage recevra la visite de soixante mille personnes en trois mois. Je n’ai rien à ajouter à ce film, si ce n’est répondre à deux questions qui reviennent souvent :

Pourquoi le père est-il absent ? Le père n’est pas absent, il est simplement hors-champ. Je sens sa présence proche, son soutien. Il ne vibre pas, il n’en a pas envie et cela me va bien. Après Marius, Angèle et Gaby, j’ai besoin de faire cette traversée en solitaire.

Les médecins disent que l’EVA diminue le temps de travail. Pourquoi alors, mettez-vous encore 12 heures pour accoucher de votre quatrième enfant ? La sage-femme représente pour moi la sécurité affective et médicale, indispensable à mon ouverture physique. En l’absence de la sage-femme, je fais patienter mon corps. Dès que je la sens dans les murs, les conditions de sécurité affective et médicale sont réunies ; alors Gaby, Zoé et Lula viennent au monde en deux à trois heures.

LULA : SE RAPPELER QUE RIEN N’EST JOUÉ D’AVANCE

Quand les bébés sont des farceurs et viennent comme ils veulent

Cela fait quelques heures que l’accouchement a débuté. Je suis encore chez moi. La sage-femme qui est à mes côtés vérifie le cœur du bébé. Il faiblit. Nous rejoignons rapidement l’hôpital. Mon col est ouvert à quatre. Nous sommes encore bien loin d’une ouverture à dix. Philosophe, je m’attends à une césarienne. Le cœur du bébé est redevenu normal – on va se donner vingt minutes et voir ce qui se passe… m’annonce la sage-femme hospitalière. J’admire sa sagesse et sa détermination.

Prenant ce sursis et la main de mon compagnon en plein vol, je plante mes pieds dans les étriers et mon regard droit devant. J’invoque mon paysage familier : la chaîne des Maures avec le rocher de Roquebrune. Avec mon compagnon, nous mettons toute notre énergie et notre cœur dans l’émission de sons fortissimo. Vingt minutes après : l’enfant est là.

photos © Olivier Placet

Ce que m’ont appris ces accouchements

l’importance de l’entraînement

A chaque grossesse, je prenais un grand plaisir à expérimenter une nouvelle préparation à la naissance : l’haptonomie, le yoga, la sophrologie, Bonapace, dans l’eau… et je me suis régalée.

Aucune de ces préparations ne m’ont cependant appris comment me comporter face à l’imprévu, face à une intervention médicale non désirée mais pourtant non négociable, face à un regard mal interprété, à une parole maladroite.

Comment intégrer le père lorsque lui aussi souhaite être concrètement acteur de la mise au monde de son enfant, à sa façon ?

Comment gérer la tentation de la péridurale, la demander ou pas ? À quel moment ? Maintenant, plus tard ? Et comment ne pas culpabiliser, quel que soit le choix ? Comment rester en lien avec mon enfant avec la péridurale ou en césarienne ?

Comment rester actrice de mon accouchement avec une césarienne programmée ou un déclenchement ?

Comment bien communiquer mes besoins de façon à être entendue des équipes médicales et de soins ?

Ainsi, j’ai construit un entraînement-coaching spécial couple sur la base d’outils comportementaux et cognitifs, devant AUSSI être au service de l’imprévu et des actes techniques du monde médical. En effet, plus la naissance est technique, plus les parents doivent affiner et maintenir une qualité relationnelle optimale avec l’enfant.

Qui étais-je avant mes enfants ?

J’ai passé des années à tenter de répondre à une seule question naïve et vitale :
pourquoi les hommes sont-ils capables d’aller sur la lune
et incapable de s’entendre sur terre ?

Comment les humains se relient
entre eux ?

Comment l’être humain communique ? Qu’est-ce qui se joue entre deux personnes qui sont en lien ?

C’est d’abord comme comédienne, chanteuse, que je vais chercher mes propres réponses. Pendant de nombreuses années, je vais incarner les souffrances et les joies des humains sur un plateau de théâtre et au cinéma.
J’explore le corps, la voix et la communication (Ecole du cirque, Conservatoire de Bruxelles, Charpentier Art Studio, Studio des Variétés).
Je m’immerge dans les univers de grands artistes : Carlotta Ikeda (théâtre Nô), Erhard Stieffel (Comedia Del Arte), Annie Fratellini (cirque), le Roy Art Théâtre (voix), le Magic Land Théâtre et Philippe Geluck (improvisations et animations tous-terrains), Roger Lombardot et Michel Simono (texte), Enzo Cormann et Jean-Marc Padovani (théâtre musical contemporain).

J’apprends que tout ce qui se dit peut passer parfois uniquement par les mots, mais aussi entre les mots, derrière un masque, par des objets, le corps, l’émotion, la prouesse, l’espace, le style et bien-sûr l’imaginaire.

Actrice, professeur de chant,
metteur en scène

Actrice, professeur de chant et metteur en scène, je crée la Compagnie du Grand Œuvre et j’écris des spectacles de théâtre musical et des concerts sur l’homme et l’héroïsme, l’érotisme et le désœuvrement.

S’entendre avec les autres nécessite
de les accepter tel qu’ils ne sont pas

S’entendre avec les autres nécessite d’abord d’accepter les autres tels qu’ils sont et surtout tels qu’ils ne sont pas. Très naturellement, je transmets à mes amis, puis à des amis d’amis, puis à des inconnus le résultats de mes recherches dans ce vaste champ de la relation à l’autre. C’est ainsi que je deviens coach pour deux émissions de télévision : Starting Over et La Star Académie. Une expérience formatrice où je réalise qu’après avoir fait voyager les gens grâce au théâtre, je les accompagne dans leurs propres voyages grâce au coaching. Je réalise aussi que sans désir de voyage de leur part, je ne peux rien. Je dois également prendre garde à ne pas me faire avaler par l’énorme machine médiatique, à rester moi-même et à faire respecter l’intégrité de mon travail. Cela me sera très utile plus tard, auprès des femmes qui mettent au monde leur enfant au sein de grosses machines hospitalières.

Après un Master de Coaching à l’Université Paris VIII, je deviens consultante et coach certifiée et j’interviens dans le monde des entreprises.
Parallèlement, la naissance de mes cinq enfants me fait voir que la mise au monde est un système complexe et merveilleux qui peut se bloquer le temps d’un regard, d’un mot, d’une émotion. Des traumatismes, j’en ai eus. Certains m’ont prise de plein fouet. D’autres étaient plus volatils, d’autres encore invisibles à l’œil nu. Aujourd’hui, je sais comment ils sont arrivés, je sais comment je les ai fait sortir de ma vie. J’aurais pu les éviter en me connaissant mieux, en connaissant mieux les divers environnements, en m’entourant aussi. Quand je constate que de nombreux parents vivent, comme moi, une expérience de naissance difficile qui impacte douloureusement leur vie au quotidien, je fais le choix de me consacrer à l’anticipation et à la résolution de problématiques familiales complexes.

Mes formations

APPROCHES THERAPEUTIQUES

Apprentissages et formations sur Traumatisme et guérisons,  avec Cei Davies Linn, Norman Vaughton, Alice Mills. L’Approche interactionnelle et stratégique de Palo Alto et Hypnose et Thérapies brèves par l’IGB – Institut Gregory Bateson, Jean-Jacques Wittezaele et Giorgio Nardone, Clean LanguageClean Space avec Noémie Dehouck, James Lawley & Penny Tompkins, Sarah Scaratt, la Thérapie narrative avec le Dr Doutrelugne, la Clarification avec Christophe Vidal, le coaching (DFSSU de l’université Paris VIII), la Communication Non Violente avec Kristin Lowagie-Puget & Véronique Brusorio, La transformation essentielle avec l’Institut Européen de PNL, Le Voyage du Héros avec Déborah Bacon & Robert Dilts. Dernières formations effectuées :

2023 :

Certification de Superviseur par Florence LAMY et Michel MORAL chez Undici (formation labellisée ESQA – European Supervision Quality Award) en cours.

2022-2021 :

Les Thérapies Orientées Solutions à partir des travaux de Steve De Shazer, Insoo Kim Berg et le Dr Alain Vallée.

 

APPROCHES NAISSANCE ET PARENTALITÉ

La bienveillance éducative au service des pratiques quotidiennes avec Nathalie Casso-Vicarini, Ecouter pour que l’enfant parle, Parler pour que l’enfant écoute – Faber & Mazlitch avec Odile Raquet, la Communication Non Violente avec l’association du Petit Prince, l’haptophonie avec Paloma Chaumette), l’haptonomie avec Marie-Claude Kastner, le yoga prénatal avec Yves Mangeart et Martine Texier, la préparation aquatique avec Anaïs de Tinguy Simon, la méditation transcendantale avec Pierre Munsch. Dernières formations effectuées : 

2023 :

Santé psychique et psychiatrie périnatales par l’Association Varoise de Formation Médicale.

2022 :

EPISTEBEBE Sciences des bébés : enjeux, histoires, méthodes, épistémologie – CNRS, ARIP, Premiers cris, Centre Norbert Élias, École pratique des Hautes Études et le LISST de Toulouse / L’impact des écrans chez les petits – Horizon multimédia / Environner bébé – XVème colloque international de périnatalité, ARIP 2022.

 

 

Ceci est la vrai joie de servir, servir un but que nous reconnaissons comme grandiose ; (…)

Je suis convaincu que ma vie appartient à la communauté toute entière, et que, tant que je vis, c’est pour moi un privilège de faire tout ce que je peux pour elle.

Georges Bernard Shaw