accompagnement
des parents
parents en deuil
On ne fait jamais le deuil d’un enfant.
On vit avec, c’est tout.
L’idée est d’apprivoiser l’absence.
L’idée est d’y trouver une certaine forme de douceur, de tendresse.
C’est parce que
tous ces deuils
m’ont traversée…
C’est parce que tous les deuils d’enfant m’ont traversée que je n’ai pas peur de vous rejoindre dans les abysses du vide. Munie de bouteilles d’oxygène, mon boulot est de me tenir à vos côtés, de vous passer le détendeur quand – et seulement quand – vous le souhaiterez.
Un jour, vous aurez envie d’amorcer la remontée.
Un autre, vous redescendrez vers le fond.
Un autre jour, vous me surprendrez dans votre façon de vous accrocher à la ligne de vie.
Un jour, nous relèverons la tête et nous verrons la lumière pointer à la surface.
Magali Dieux : 06.03.82.04.02
La plus belle des lettres d'adieu
Quand tout ça s’est calmé, l’intervention a repris doucement : une tige puis une autre. Respire, respire, respire. Dis oui, dis oui. Et quand la machine s’est mise à faire son horrible et absurde bruit, je lui ai parlé : « Adieu mon bébé, je t’aime, bon voyage ! Adieu mon beau petit amour ! » Et je l’aimais. Et je pleurais. Le médecin et les autres ont aussi pleuré, ce qui est rare, paraît-il.
Puis la machine s’est tue. C’était fini. Encore un peu de bruit de la petite cuiller qui va vérifier s’il ne reste rien. Mon bébé est vraiment parti. Le lendemain, la vie reprenait son cours. Mais curieusement, à plusieurs reprises, des amis rencontrés me demandaient : « Qu’est-ce que tu as ? Tu es tellement radieuse, tu resplendis. » J’avais que je venais de vivre un amour impossible, et une grande réconciliation avec moi-même.
Mais c’était mon secret et mon cadeau. Je pleure encore sept ans plus tard en écrivant cela. Comme je pleure chaque fois que j’ai l’espace nécessaire pour penser à lui. Jamais de regret, de remords ou de culpabilité. Juste de vraies larmes de peine. Mon amour est encore vivant mais il est loin de moi. Et je suis sa mère.
témoignage anonyme
accompagnements
proposés
Fausse couche, Interruption Médicale de Grossesse, décès d’enfant. Il arrive que la mort interrompt brutalement la vie. Comment vivre son chagrin sans pour autant que celui-ci nous ensevelisse ? Comment rester en lien avec ceux qui continuent comme si de rien n’était ? Magali Dieux a dû faire de nombreux deuils : fausses couches, avortements, une IMG et le décès de ses deux premiers enfants. Formée à plusieurs méthodes pour dissoudre les traumatismes, elle conjugue son expérience et ses formations pour accompagner au mieux les femmes et les hommes en deuil de maternité et d’enfant.
Stabat Mater
+ Cinq séances individuelles en ligne ou en présentiel
+ à votre rythme.
seul.e ou à deux
5 séances
à votre rythme
en présentiel à Toulon
ou en visio
Impromptu
+ une seule séance immédiate
+ sur demande express.
seul.e ou à deux
1 séance
immédiate
en présentiel à Toulon
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témoignages
de parents
Mon fils est parti. Je cherche à qui donner cette tonne de lait et d’amour maternel qui se heurte au vide silencieux de mon inutilité. Le passé ne me donne aucune raison de noyer mon chagrin. Je passe au futur. Créer quelque chose de beau.
Mon enfant n’est pas parti. Il n’est jamais venu. J’attends encore. J’attendrai toujours. Je sens au fond de moi que pour préparer sa venue, je dois en faire le deuil. Paradoxe de secours.
Nous n’avons pas gardé l’enfant. Nous étions sans le sou. Cette possibilité sans visage m’a longtemps hanté dans mes rêves les plus sombres. Et puis une nuit, il était là. Il riait, éclatait de rire même en me regardant : Idiot ! Je suis heureux, là où je suis.